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Expositions "Au delà du réel"

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Pierre Wetzel

 

Photographe de la scène bordelaise et officiel du Krakatoa,
Pierre Wetzel est en perpétuelle recherche artistique que
ce soit sur la forme ou sur le fond. Ici nous découvrons une
nouvelle facette de son travail avec un support surprenant
issu d'une technique datant des années 1850 : photos
réalisées à la chambre et au collodion humide sur plaques
de verre, ou ambrotypes.
La série présentée est le fruit d'un travail dont le résultat
est à la fois une recherche sur l'esthétique, grâce à la
finesse de grain et des rendus inhabituels et originaux
obtenus par ce vieux procédé, mais également une volonté
de faire ressortir la personnalité et les traits de caractère
de la personne photographiée.
Maison Spectre
29-31 rue des Faures
33800 Bordeaux
info@pierrewetzel.com
www.pierrewetzel.com
06 63 25 21 64

Dysmorphophobia 

Née en 1962 à Paris, Pascale Lord s’envole vite vers d’autres contrées à la recherche d’expériences et de rencontres qui au fil du temps peuplent ununivers romanesque fait d’images et de mots. De Paris à Toulouse, en passant par New York, Los Angeles, Melbourne, Barcelone, Istanbul, Pascale n’a d’ancrage que dans le lien qu’elle tisse avec les autres. Son travail reflète un monde auquel l’homme, pétri de contraintes et de contradictions, tente d’échapper. Et c’est par l’objet qu’elle passe pour exprimer ses

états d’âme et la vision d’un quotidien sublimé.

 

 

David Thélier est né en 1972. Après des études de photographie il a travaillé en studio de publicité et pour la presse. Il s’est ensuite dirigé vers le monde du spectacle et de la musique en particulier sur lequel il a réalisé sa première exposition en tant qu’auteur, « Libres Notes », en 1997. Il partage sa recherche artistique avec d’autres artistes afin de  créer de nouveaux langages, des dialogues inédits. Son travail d’auteur est associé à des projets pédagogiques avec des adolescents en photo et vidéo.

 

duo, dualité

photographies de Pascale Lord et David Thélier

 

Le thème du duo nous a naturellement conduit vers celui de la dualité. Pourquoi ? parce qu’une œuvre réalisée à deux renvoie implicitement au caractère double qui existe en chacun de nous. Double duo : le côté sombre et le côté clair de chacun, une voix forte et une voix feutrée. Le duo laisse une trace, l’empreinte de deux artistes aux tempéraments opposés et qui pourtant se rejoignent dans une même image.

La dualité dans le duo, la dualité en chacun de nous, pesante mais nécessaire. Deux voix qui s’interpellent et se répondent, ce n’est pas un écho mais une réponse de l’une vers l’autre. Car il s’agit bien en premier lieu de mots, de paroles échangées, d’interpellations -véritables traits d’union révélant l’écriture sous-jacente de l’œuvre. Sans ces mots qui renvoient au caractère concomitant de l’action de créer, le langage de la lumière ne peut s’imposer.

L’interaction permanente est stimulée dans un premier temps par le positionnement de l’autre. L’interaction est sublimée par les multiples facettes que chacun veut bien dévoiler selon la lumière. Une veine dans laquelle coulent deux sangs, le positif et le négatif.  Un va-et-vient d’interrogations, de frictions, de silences, de lueurs et d’ombres, de contrastes et d’apesanteurs. Et pourtant quelque chose est en train de naître de ce sillon creusé par les deux regards, un bouillonnement, une fusion.

C’est la naissance au grand jour d’une proximité de pensées, gagnée pas à pas depuis la rencontre de l’un avec l’autre. Un glissement naturel sur le terrain de l’autre. Compréhension, complémentarité, opposition, différence, circonférence. Tout se mêle et s’enchaîne. La résultante est dans l’image, le carrefour où le va-et-vient ralentit puis cesse. Le duo face à ses propres dualités qu’il a enfin acceptées.

 

                                                                                      Pascale Lord

 

Une Autre Réalité
« Une Autre Réalité » demeure dans la continuité d’ « Impressions symboliques », précé-dente exposition Cette dernière insistait sur la démarche inconsciente du photographe lors de la prise de vue, en voulant montrer que chaque objet choisi pour être photographié a un sens imperceptible mais lourd de sens intérieur ; le photographe livre son intime sans qu’il en soit réellement conscient. Le titre « Impressions symboliques » reprenait ainsi l’impression d’être attirer par un objet, impression qui se coloriait d’un sens symbolique très rapidement quand, à la relecture, le sens profond apparaissait.
« Une Autre Réalité » persiste dans cette lignée. Le titre porte l’idée que chacun de nous possède sa propre « réalité », qu’il peut exprimer ou pas. Cette « Autre Réalité » veut re-hausser la poétique du visuel, comme si l’Art devait aider à franchir les limites de la percep-tion naturelle. La subjectivité est revendiquée, montrant excessivement que la Photographie peut entrer dans ce champ artistique en toute quiétude. Le champ documentaire est loin d’être le seul champ photographique, ni même la seule essence de la Photographie. La présentation sous forme d’un polyptyque réunissant trois, quatre ou cinq tableaux est une mise en scène qui veut « forcer », par la répétition, la symbolique du sujet.
C’est une présentation qui souhaite fortifier la rhétorique en portant le texte un peu plus haut. Ici, l’image et le texte s’entrelacent et s’illustrent mutuellement, l’image ayant été le germe de l’idée présentée. Le visiteur est appelé à faire usage des deux lectures : celle du texte, celle de l’image et de les gouter ensemble comme si l’une était le miroir de l’autre, comme si l’écrit plus l’image étaient le texte et la musique d’une « chanson photographique ».

Alain Brendel

L'oeil qui rêve

 

"Les images théâtrales qui résultent de ce travail, parfois bruyantes, d’autres fois plus silencieuses, toujours grandiloquentes, alternent entre frénésie et suspension du temps, oscillent entre cauchemar et volupté, donnant l’impression d’un instant où tout pourrait basculer dans un sens comme dans tous les autres –les corps, la vie, les sentiments. Elles restituent la vie et dans leur stratigraphie se retrouvent toutes les idées, toutes les pensées, tous les gestes qui la traversent. Les images les plus frénétiques, où le temps semble s’accélérer, évoquent le tourbillon incessant de l’existence, la liberté de l’être et des pensées auxquelles il s’abandonne ou qui le surprennent. Visions de l’enchevêtrement des corps et des choses, où le corps photographié se fait l’allégorie du corps vivant, mêlant les souvenirs, les phantasmes et les possibles, les photographies de Alain Brendel tendent à faire oublier le présent pour pénétrer un monde où le passé, le futur, le cauchemar et le rêve se réunissent dans un même élan ».Pascal Cugy.

Extrait du texte de présentation du coffret des oeuvres photographiques de la série "L'oeil qui rêve" de Alain BRENDEL, édition limitée à 10 exemplaires numérotés de 1 à 10 , comprenant 10 tirages noir et blanc signés, réalisés par l'artiste sur papier chloro-bromure.

Hipstoresk

Totems

 

Totems, est un bloc note visuel, une réflexion photographique presque quotidienne depuis plus de 5 ans qui associe, par bribes, des images fugitives et des humeurs. Au gré des errances, la tête tour à tour penchée sur un téléphone qui fixe le sol ou le nez en l'air à scruter l'environnement, ces Totems sont des recompositions d'images irréelles, et des associations de traces visuelles. Ils sont des bornes personnelles, des repères du souvenir, qui comme eux, sont souvent flous et recomposés. Ils sont une réflexion sur le temps qui passe et la confusions de nos souvenirs.

 

Bio:

Hipstoresk, alias Laurent Moulager est Directeur de Création en agence digitale. Il étudie et se forme à la photo aux Beaux Arts de Saint Etienne, puis poursuit à l’école Boulle à Paris. Installé à New York en 1994, il y découvre le nouveau monde digital où il entre comme en religion. De retour à Paris, il devient directeur Artistique en charge pour de grands entreprises de leur image digitale.  Une rencontre importante avec un photographe l'incite il y a 10 ans à passer aussi de l'autre côté de l'objectif. Il vit et travaille actuellement entre le Royaume Uni, la France et le Maroc.

 

 

 

Exploration sur les courbes naturelles féminines ( représentant des dunes  à l aide d’un véhicule miniature).

 

La femme et ses rondeurs féminines naturelles nous rappellent parfois les dunes de sables des grands déserts .

Parcours initiatique au gré de cet ensemble curviligne qu’est le corps de la femme source  d inspiration pour des aventures  sensorielles.

Jian Micheu

Dunes

Dominique Cassy

" Ils ne bougent pas
   Mais ils parlent .
   Les reflets sont des paroles
   Qui disent la lenteur des heures
   Ils savent de la lumière
   Changeante jusqu'au soir .

Le reflet est soudain et éphémère , il se montre à celui qui veut le voir , il échappe à celui qui est pressé .
Il est parfois miroir , parfois aussi fenêtre ouverte sur l'improbable , pour notre plus grand bonheur .
Les miens sont vénitiens .

" Reflets et transparences "
   Dominique Cassy
   Réolaise d'origine


 

Ange PEREZ

Plaisir de peur

« Tels des fétus de paille,
membres emprisonnés dans de rutilantes mâchoires infernales,
des humains virevoltent dans le ciel d’où fusent rires et hurlements.
Sensations fortes à la portée de chacun, le temps d’une fête foraine.
Voyages imaginaires où se côtoient plaisir et peur.
Entre rêve et réalité ! »
Ange

Camille Cier

Noyade

Philippe B "Portraits de femmes"

Clin d'oeil journée de la femme

 La Bio- 

Camille Cier est une photographe artiste qui travaille à Paris. 

Ayant d’abord commencée entant qu’opticienne dans le monde entier, elle vient à la photographie avec ses amies aux Etat Unis. 

Propre à la génération X, elle dépeint ces propres questionnements à travers ses voyages. 

Interloquée par l’engagement photographique de Lorna Simpson sur la vision des femmes noires, elle s’oriente sur sa propre recherche, la femme actuelle.

Son projet devient alors proche d’une recherche ethnographique. 

La femme y est questionnée au travers de ses relations avec les autres ainsi que dans son quotidien.  Ce travail engagé est 

parfois sensible parfois brut. 

Un jeu de face à face  et un jeu de miroir entre la photographe et son modèle mais aussi entre le spectateur et le modèle. 

 

Noyade-

Dans Noyade Camille Cier revisite le conte de Hans Andersen.

Le temps d'une cigarette

D'un rayon de solaire 

ou d'un frôlement 

Ces sirènes évoluent au rythme de leurs plaisirs, et ça fait du bien. 

 

Sophie Mourrat

 

Contes de Fées Enfermées

 

"Par ces images j'essaie de révéler l'âme de certains lieux mystérieux, anciens hospices, sanatoriums, orphelinats aux splendeurs décrépies, imprégnés d'esprits errants, dont l'état d'abandon et de délabrement m'émeut et résonne en moi comme un écho à l'état de notre monde qui s'essouffle."

 

 

Gilbert JAKSIC

« Voyage autour des reflets »

 

A l’origine, c’est un faisceau de lumière posé sur un mannequin qui m’a donné l’envie d’explorer ces reflets et de jouer avec leurs fusions.

Ceparcours m’a conduit de l’aéroport de Mérignac à la gare st Jean en passant par les boutiques du centre-ville de Bordeaux pour terminer devant une vitrine d’un local désaffecté et saisir ce passant en pleine réflexion…

Mais le véritable voyage s’est déroulé dans mon imaginaire, en explorant tous ces arrière-plans qui évoluent à notre moindre déplacement ainsi qu’au fil des heures et des changements de lumière.

J’ai recherché une présence humaine pour susciter l’interrogation avec leur ombre.

La scène ne se révèlepas toujours au premier abord. J’ai pris beaucoup de plaisir à m’amuser avec ce que je pouvais découvrir sur ces vitrages en prenant tout simplement le temps de me poser quelques instants et observer.

Denis Illionnet
 

 

La proposition aborde ces objets qui ont fait partie d’espaces intérieurs, de vies intimes, et se retrouvent dans la rue, objets en fin de vie utile, déchets en transition.

Grande partie de ma pratique actuelle se produit au cours de déplacements urbains quotidiens, mettant en jeu, par superpositions, points de vue, structures et matières.

 Songe au pays du dragon

 

Cette série a été réalisée sur la baie d’along. La légende veut que le paysage exceptionnel de cette baie soit dû à un dragon qui serait descendu dans la mer pour domestiquer les courants marins. Se débattant, il aurait ainsi entaillé la montagne avec sa queue. Et comme le niveau de l'eau serait monté, seuls les sommets les plus élevés auraient émergé.

Je me suis attachée à retranscrire l’ambiance poétique des lieux, le jeu de la brume qui aime jouer à cache-cache avec nous et ne cesse de transformer le paysage.

Il y a aussi un travail  sur l’ambiguïté entre la photo et le dessin, le rêve, et la réalité.  L’instant a –t-il était vécu où est-il le fruit de notre imaginaire. Nous avons été arraché à un moment de bonheur et nous nous interrogeons : Etait ce rêve ou réalité. Le doute s’installe tandis que les souvenirs se transforment, s’estompent.

 

Biographie

 

Françoise Hillemand ne se destinait pas à la photographie. Elle devait être avocate suite à ses longues études de droit. Elle est partie aux Etats Unis dans ce but. Mais, dans ce pays, est née sa passion pour la photo. Il s’agissait dans un premier temps d’immortaliser cette expérience unique qu’est de vivre à l’étranger mais photographier est vite devenu un acte nécessaire, une passion.

Depuis son retour en France il y a 5  ans son appareil photo ne la quitte plus. Installée à Paris, elle photographie dès que je le peux.

Elle s’attache à capter les atmosphères particulières, saisir les scènes de la vie quotidienne, arrêter le temps, amuser ou bien émouvoir. Elle est adepte du courant humaniste mais essaye aussi parfois de faire oublier la réalité. L’image doit alors devenir  rêve, mouvement, toile abstraite ou calligraphie.

Alain Bouillot

Sophie Bonnomet

de la terre à la lune

 

 

 

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